Chercheur autodidacte depuis plus de trente ans, Mathieu Laveau était athée avant que sa curiosité et sa rencontre à l’âge de 29 ans, avec un autre chercheur, Georges Vermard, ne le conduise à s’intéresser à la « géométrie sacrée » et à découvrir l’Intelligence de la création. Sa découverte a transformé sa manière d’aborder le monde. Il sera notre invité pour la visioconférence du mercredi 21 mai 2025 à 19 h.
Mathieu Laveau
Sa découverte du langage des nombres premiers a converti Mathieu Laveau, biologiste de formation, à la notion de principe divin présidant à l’Harmonie universelle.
L’enseignement des pyramides le conduit à la France et à sa dimension christique par le biais de la primosophie (du grec primo (premier) et sophia (sagesse) qui l’incite à retrouver toutes les richesses contenues dans l’Unité, le Un.
Des pyramides à la géométrie sacrée
Passionné de géométrie dite « sacrée », il s’est très tôt intéressé à l’astronomie et a étudié les pyramides. A cette occasion, il a réalisé que les étoiles sont placées selon une géométrie particulière, et se pose alors la question de l’intention derrière.
Peu à peu le sacré se dévoile à lui par le biais des nombres, plus particulièrement des nombres premiers et de la géométrie. Il retire de cet enseignement qu’il existe une Source unique à l’origine de l’infiniment grand et de l’infiniment petit et dont nous sommes possesseurs d’une parcelle.
L’Harmonie qu’il découvre paraît présider à l’Univers. Le nombre d’or, celui de la « divine proportion », retrouvé dans les pyramides comme dans les cathédrales, l’inspire.
Il propose de suivre une gématrie novatrice basée sur les nombres premiers. C’est ainsi qu’il retrouve des liens géométriques entre Gizeh et la France, mais aussi Stonehenge et l’île de Pâques. Pour lui, Kheops est comme un Christ incarné dans la pierre. Celui qu’il nous faut maintenant retrouver en nous, d’où l’idée de l’alignement et du recentrage de et sur soi-même.
Retrouver la sagesse du UN
Pour le chercheur, il s’agit de retrouver dans sa propre matérialité, le lien vers la partie spirituelle de son être, le Un, c’est-à-dire l’harmonie que l’on peut aussi vouloir ressentir et vivre, grâce à un travail sur soi. Il s’est senti guidé vers l’étude de la France, avec le symbolisme des nombres et son lien avec la langue française.
Il est alors convaincu qu’elle a un rôle à jouer aujourd’hui. Le code mathématique basé sur les nombres premiers semble ne fonctionner pleinement et puissamment qu’avec le français, comme si cette langue en elle-même était un code sacré.
C’est en présentant les figures géométriques de la France obtenues en reliant des lieux symboliques, qu’il fait aussi le lien avec le codage de la langue.
L’idée centrale de sa pensée réside dans la place du Un au sein de la dualité. Il en porte le témoignage dans son livre publié en 2024, « Primosophie, le code sacré de la langue française : l’alliance de la Terre et du Ciel » de même que dans les capacités de soins énergétiques qui se sont développées en lui.
J’ai hâte d’écouter Mathieu. Je recommande aussi aux lecteurs le livre magnifique du poète et romancier roumain Matila Ghyka « Philosophie et Mystique du nombre » publié en français dans les années 70 (et plusieurs fois republié).