Journaliste à RCF 03, Marine Perresse vit une spiritualité dans laquelle le vécu avec les autres prime sur la théorie. Elle intervient en vidéoconférence le vendredi 25 mars 2022, à 19 h sur Zoom, invitée par la Diversité Spirituelle.
Mes parents, de culture catholique, ont toujours cherché à comprendre les religions et les philosophies que la multitude des peuples nous enseigne autour du Globe.
Bien que baignée depuis mon plus jeune âge dans les contes bibliques, légendes et mythologies, mon goût pour l’étude de la spiritualité ne s’est pas développé : je ne l’ai pas travaillé consciemment.
Cependant, mon besoin vital d’entendre des sons harmonieux m’a toujours incitée à participer avec joie aux offices religieux, tant catholiques que protestants ou orthodoxes.
Dès mes premiers mois, de par la profession de mon père (kinésithérapeute), j’ai grandi avec comme exemple « prendre soin du prochain ». Un Noël, je suis venue monter des plats pour le réveillon chez une personne blessée et immobilisée : nous fêtions ainsi la naissance de Jésus avec la brebis laissée seule au bord du chemin.
Avant d’occuper le poste de journaliste à RCF 03 (Radio chrétienne francophone, Allier), j’ai œuvré dans le domaine de la petite enfance. Un jour une fillette de 10 ans m’a dit qu’il faudrait trouver un bon prêtre pour que ses parents se remettent à vivre ensemble. Cette enfant avait compris que seul l’amour de Dieu pouvait relier les les cœurs.
Ma spiritualité se nourrit beaucoup plus du vécu des autres que de la lecture de la Bible en règle générale.
Quelques grandes règles guident mes pas. Mais ce qui m’anime le plus est la joie ressentie physiquement, au niveau du cœur, lorsqu’il me semble être sur le chemin vers Dieu.
Je suis vraiment reliée à Lui dans la louange et le partage de l’espérance par tous Ses enfants. Créer du lien entre les humains est essentiel pour moi. Chaque jour, je Lui demande d’éclairer mes pas afin de trouver le chemin le plus court vers Son foyer où la chaleur de l’Amour brûle et soigne nos blessures.
Dans la période que nous traversons, aimons-nous les uns les autres, dans la joie, pour que l’espérance ne s’éteigne jamais.
J’habite aujourd’hui Saint-Menoux, dans le Bourbonnais. Je suis aussi secrétaire de l’association des Amis de l’église de cette commune. »
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