Partie 3

Pourquoi j’aime Thérèse

 

Thérèse offre toujours des réponses pertinentes lorsqu’elle est interrogée… Ses réponses, qui me sont adressées directement, me nourrissent d’affection et me procurent une sécurité intérieure. Je fais vivre ainsi mon humanité puisqu’elle répond à mon besoin d’elle par la tendresse particulière qu’elle me témoigne.

Je commence également à comprendre ce qu’est vivre avec les réalités éternelles lorsque je construis mon chemin de vie qui, je le ressens comme tel, est l’aboutissement de celui de mon existence. Il m’apparaît important d’apporter ainsi l’harmonie, base d’une famille unie, qu’elle soit constituée dans le visible ou l’invisible.

4- Thérèse devient de plus en plus proche

Ma sœur rayonne et elle prend plaisir à rendre tangible la réalité invisible qu’elle représente. Des liens d’amour fraternel se créent que je sens m’appartenir parce qu’issus de ma propre volonté ; ils semblent contribuer à la formation de mon être.

J’ai conscience qu’en lui parlant comme à l’être cher et précieux qu’elle est pour moi, elle devient de plus en plus proche et peut alors davantage exercer son influence qui par moi s’humanise, et qui deviendrait alors visible sur la Terre… Vouloir habiter chaque instant pour vivre consciemment et donc éprouver la douceur d’une présence aimée n’ayant plus de corps, cela veut dire “prendre plaisir à saisir… l’impalpable”, et c’est enivrant.

nuage en forme de coeur


Thérèse souhaite prendre en charge les enfants de la Terre et choisit librement d
’apporter l’amour de Marie, par son intermédiaire. Elle nous incite à trouver Dieu d’abord en nous et à nous intéresser à l’Esprit pour l’aimer.

Avec Thérèse, je découvre la beauté de l’art d’aimer – apanage de l’Esprit – en empruntant le chemin de la Connaissance. C’est en me sentant aimée que je comprends et conçois que Dieu est Amour.

J’ai conscience de choisir de goûter la joie de tisser au présent une toile d’amour, afin de devenir un sourire d’éternité. Thérèse me souffle de brûler du besoin d’être une caresse d’amour pour l’objet de ma tendresse. Je perçois qu’il s’agit pour moi de l’ébauche d’une correspondance.

Le dialogue avec ma sœur peut prendre la forme écrite ou orale mais le plus important est de lui faire confiance. C’est mon état intérieur qui peut générer des actes engendrant l’harmonie autour de moi.

 


Thérèse apporte au Tout Puissant une correspondance à son Amour. Grâce à cette passion, elle produit une substance utilisable sur la Terre et donc transmissible aux humains. C’est la multiplication de l’esprit.

En me sentant responsable de la qualité de mon environnement, par les actes que je produis moi-même ou que mon attitude génère, je prends ma part de responsabilité dans l’état du monde. Sans me culpabiliser, je comprends qu’il s’agit d’utiliser le mal en stimulant pour produire le bien en moi, puisque ma volonté ne peut agir avec efficacité que sur moi-même.

Pour cela, j’ai donc besoin de confiance, de persévérance et de constance. Le monde de l’invisible est subtil et il doit servir à développer en moi la conscience de l’éternité. Je me sens liée à Thérèse et à mes frères de la Terre par l’Amour et pour l’Amour, c’est pourquoi je comprends la nécessité de développer en moi le goût de la perfection…

Thérèse explique l’œuvre en cours nommée « Thérèse ». Comme le Créateur, elle trouve son bonheur à faire celui des autres en rendant l’Amour aussi naturel que l’Esprit.

Pourquoi se passionner pour l’œuvre Thérèse ? Pour rencontrer une douceur que je ne peux me donner à moi-même. L’Amour est un trésor que l’on est incapable de s’offrir personnellement puisqu’il est essentiellement correspondance. Thérèse montre la voie du Bien et l’intérêt d’être enthousiaste, audacieux et tenace.

Pour aimer, il faut apprendre à connaître et plus je la connais, plus je m’unis à elle, plus je bénéficie de son art d’aimer en toute circonstance.

J’apprends aussi, dans mon dialogue intime avec elle, à la distinguer par ses accents impétueux, son sens de l’inédit, son tempérament. Pour moi, « Thérèse » se situe entre  le monde divin de l’Absolu et le nôtre. Mon objectif est de capter la substance thérésienne directement par le cœur à cœur en vibrant sur la même longueur d’ondes.


Le temps est loin où Thérèse de Lisieux était une carmélite ;
aujourd’hui Esprit, elle a la sensation de devoir bâtir en son infini, sa propre énergie. Si Thérèse est le fruit de la volonté divine, elle sent Dieu essence et nous en transmet la substance.

 

1 Commentaire

  1. Michel Guilmot

    Par le développement chronologique et combien harmonieux de Thérèse , tu me fais prendre conscience , chère Brigitte, de mon personnel cheminement à vivre. Passer de l’enfance confiante au Père à la responsabilité joyeuse de l’adulte suscite en moi un désir de persévérer sur le chemin de ma propre re-connaissance . Je suis touché par la sincérité de ton vécu et la beauté qu’y exprime.Comme Thérèse, j’ai à découvrir ma maternité , aimer nourrir , par mon écoute intérieure , la joie, me sachant Aimé, de pouvoir moi aussi,m’humanisant par mes élans de coeur, faire vivre la fraternité…

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