Pierre Moorkens, né dans une famille d’entrepreneurs belge, a perpétué la tradition familiale en créant plusieurs grandes entreprises.

Licencié en sciences économiques en 1968, il débute sa carrière dans l’entreprise familiale puis lance une quinzaine d’entreprises dans la création et la distribution de mobilier de bureau.

En 1999, il reprend les usines de Renault à Vilvoorde (Belgique) qui avait arrêté sa production du jour au lendemain en laissant 2 700 personnes sur le carreau. Il y réembauche 300 personnes en 32 mois pour redonner vie à ce chancre industriel en créant une société de logistique.

Considérant « le capital humain comme le plus important pour l’entreprise », Pierre Moorkens se passionne, dès les années 70, pour la gestion de ressources humaines puis pour les neurosciences et leurs applications.

L’approche neurocognitive et comportementale

En 1990, il rencontre Jacques Fradin, docteur en médecine, comportementaliste et cognitiviste, fondateur de l’Institut de médecine environnementale (IME) à Paris. Avec lui, il découvre la puissance de l’approche neurocognitive et comportementale (ANC). Cette discipline modifie son regard sur les comportements humains et sur sa manière de penser, d’innover, de diriger.

Partageant avec Jacques Fradin une vision d’un monde plus ouvert, démocratique et responsable, Pierre décide de soutenir ses travaux de recherche interdisciplinaire, des neurosciences aux sciences de l’organisation.

En 2004, il quitte la direction de ses entreprises pour se consacrer au développement sociétal de l’ANC avec l’objectif d’élever la maturité et la conscience humaines. Il crée avec son ami l’Institut de neurocognitivisme (INC) en France et en Belgique.

Devenu conférencier, consultant, animateur de comité de direction, il préside l’INC International tout en gardant des postes d’administrateur de sociétés et d’associations.

La découverte du « Journal d’un guérisseur »

« Marié à 21 ans en 1967 avec une épouse éprise du même goût de construire une vie qui a du sens, nous avons cherché à le développer dans notre relation à Dieu et à nous-mêmes. En questionnement et recherche d’authenticité, notre parcours nous a fait découvrir des philosophies orientales jusqu’à la rencontre avec un ami, en 1971, bouleversé après avoir obtenu un « miracle » grâce à la prière.

Cela s’harmonisait avec notre recherche et trouvait un écho profond en moi. Touché par la puissance divine à l’œuvre, j’ai voulu en savoir plus. Je me suis procuré la trilogie d’un Message écrit par Georges Roux. Après la lecture du premier livre, « Journal d’un guérisseur », je me suis mis à guérir les malades, confiant en l’Amour de Dieu.

Par la suite, j’ai entendu que les véritables guérisons sont celles de l’âme. Et cela ne se peut que par la connaissance de la raison d’être humaine. Depuis cette date, je comprends que construire mon être véritable passe par ce lien étroit et amoureux avec la Présence divine. Mon dialogue journalier avec Lui m’aide à comprendre le but de la Création : que je me passionne pour devenir réellement humain, libre et aimant, capable de manifester les ressources infinies de l’Esprit dans le Bien. »