Fabienne Amiach est une journaliste en questionnement spirituel permanent. Née d’un père juif et d’une mère catholique, elle prend ce qu’il y a de meilleur dans chaque religion pour se forger sa propre démarche. Pour bénéficier d’un cadre spirituel, elle a intégré la loge mixte maçonnique Le Droit Humain il y a une quinzaine d’années.  Aujourd’hui elle étudie la kabbale auprès d’un érudit.
Elle interviendra le vendredi 24 novembre 2023 à 19h00 dans le cadre des visioconférences de la Diversité Spirituelle. 

Très tôt elle affirme qu’elle n’a pas de religion car elle veut se forger ses propres convictions, à l’abri des rigidités familiales et des conventions.

Fabienne Amiach

Une éducation à la croisée de deux religions du Livre

Elle passe des scouts catholiques (les jeannettes) aux scouts juifs qu’elle juge plus festifs. Comme Jésus était juif, elle ne comprend pas les contradictions entre la religion catholique et le judaïsme. Les divergences religieuses lui paraissent futiles.

A l’école, elle se démarque par sa drôlerie et sa vivacité. Elle lance des modes pour le côté fantaisie mais pour le côté sérieux, prend la défense de toute personne stigmatisée. Ses talents artistiques s’expriment dans la musique et le chant.

Son expérience de mort imminente

A l’âge de 23 ans, Fabienne fait une EMI (expérience de mort imminente). Elle reste pendant plus de quatre jours dans le coma. Son voyage « là-haut » transforme sa vie.

Elle se forge une conviction :
elle n’est pas là par hasard, elle a une mission : aider les autres et réconcilier les gens entre eux. Elle décide alors d’embrasser une carrière de journaliste pour mettre à profit ses talents de communicatrice et en même temps de s’impliquer dans des causes humanitaires.

Une carrière de journaliste

Elle commence par être assistante de rédaction pour le Journal Télévisé présenté par Yves Mourousi. En 1984 elle entre à Europe 1 où elle travaille pour Jean-Marie Cavada, puis Jean Amadou et enfin Nicolas Hulot.

En 1990, elle entre à FR3 où elle présente le journal de la météo jusqu’en  2021. Elle présente aussi plusieurs émissions comme « C’est pas la mer à boire » ou « C’est mieux le matin ». Le goût de la météo lui avait été communiqué dans sa jeunesse par un grand père commandant de navire.

Elle ne se sent plus à son aise à la télévision qui lui impose un moule très strict. Elle décide de quitter ce milieu en 2021 et dès lors se sent plus libre pour poursuivre ses recherches spirituelles.

Un cadre spirituel

En 2008, Fabienne entre en maçonnerie, à la loge mixte « le Droit Humain » pour obtenir un cadre pour ses recherches spirituelles, « des rails pour avancer ». Elle apprécie dans cette loge de pouvoir croiser un questionnement social avec un questionnement spirituel.

logo de la loge maçonnique mixte "le droit humain"

Le fait de démarrer comme apprentie lui apprend aussi l’humilité. Les outils qu’elle acquiert lui servent à cheminer seule. La pandémie et ses restrictions lui donnent l’opportunité d’étudier la kabbale. Cet apprentissage l’éveille au monde de l’invisible.

Implication dans l’humanitaire

Fabienne s’implique très tôt dans l’humanitaire, dès les années 90. D’abord avec l’association « Soleil d’enfance » qui aide des enfants handicapés à accéder à toutes sortes de loisirs et de spectacles,

soleil d'enfance

puis avec l’association « Les puits du désert » qui finance des puits pour l’eau au Niger. Pour elle, la vocation humanitaire est une conséquence de sa démarche spirituelle qui ouvre sur les besoins des autres, sur l’aide à apporter à son prochain.

puit en afrique

Profitant de sa place à la télévision, elle aide diverses associations dont « La fête des voisins » qui, aujourd’hui, bénéficie d’un rayonnement national.

Une mère de famille comblée et une écrivaine

Fabienne est mère de deux enfants. En 2017 elle publie « Le potager des grosses légumes », un livre dans lequel elle retrace son enfance, livre ses recettes « de grand mère » et compare, de façon amusante, le milieu politique à un potager.

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