La mort a été engloutie dans la victoire.
(1 Corinthiens, 15:54)
A l’aube de nous-mêmes, les premiers habitants,
La toute première Eve et le premier Adam,
Furent-ils embrasés de flamme spirituelle ?
Les Bibles et l’Histoire attestent les querelles,
Les fruits du désespoir, l’exil de l’Eternel…
Attestent que leurs choix étaient le temporel.
Quand Dieu vit son petit se perdre dans l’opaque,
Subir sans triompher de son sort apparent
L’horrible arrachement de ses propres parents,
Premiers morts, que choisit-Il ? Faire vivre Pâques !
Fouetter vivacité, refuser le néant,
Passer du temps carcan à l’éternel Présent !
Pour les Hébreux, dit-on, la Mer ne fut obstacle,
Et de l’autre côté s’offrait… l’éternité ?
De quel fleuve éthérique Jésus a triomphé,
Invitant à le suivre les témoins du Cénacle…
Charon de ce voyage était l’obscur passeur.
En revenir vivant paraissait… le bonheur !
Que l’homme s’enthousiasme et conquière la Vie,
Celle qui élimine l’idée même du rien !
« Veux-toi à Mon Image ! Je ne suis pas, Terrien,
Borné par un destin tueur ! Lève-toi , crie
Ton appétit de Ciel, ton besoin de Beauté !
Vos disparitions vont contre ta nature ! »
Pâques nous est offert : faire, des créatures,
Les Humains désirés, l’Univers atelier
Des dieux à fabriquer
Pour la feuille de route,
Haut les cœurs, candidats au bonheur ! Le Trésor
A des cartes que les seuls purs chercheurs de l’Or
Eternité, dans le seul Amour puisent, en toute
Liberté : diversité spirituelle ! Azur
Où resplendit, en un même Soleil, Lumière
Universelle aux rayons diffractés, le Père !
Allah, Dieu ou Krishna est unique, bien sûr !
Alors, diversifié, par l’époque obligé, le Verbe
S’ingénie à éveiller la joie de L’avoir
En tout lieu, en tout temps, éliminant le noir,
Pour vénérer, précieux encensoir, le Superbe !
Le Glorieux ! Parmi les mille noms du Coran
Ou du cœur, que s’ingénie chacun, et nos chants
S’évangéliseront en actions fraternelles,
Transfigurant la diversité spirituelle
En Son unicité.
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