Voyageuse d’antan
Je ralentis mon rythme
Et marche désormais
À petits pas très doux
Sur les feuilles d’hiver
prenant bien soin
de ne pas réveiller hier
ni d’attirer demain
trop tôt sur son chemin
Et plus je ralentis
Plus le printemps éclôt
Plus Tu t’approches de moi
Alors, sans un seul bruit
Je tisse et sculpte ma joie
Le long d’un doux sourire
Lent comme un désir
Lent comme l’amour
Tout magnifié de Toi
Je T’aime Amour Matin.

 

 

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partagez cette publication avec vos amis !