Diplômé de théologie de l’Université de la communauté pour la formation des missionnaires « Jamia ahmadiyya » à Rabwah (Pakistan), il a étudié la langue française au Centre culturel français d’Islamabad, toujours au Pakistan, et à l’Université nationale de Côte d’Ivoire à Abidjan. Il a exercé son activité de missionnaire dans ce pays puis au Ghana, en Belgique et enfin en France depuis 2008. Également conférencier, curieux d’autres révélations, il a participé à plusieurs conférences interreligieuses ainsi qu’à des colloques en faveur de la paix.

Rencontres interreligieuses

Naseer Ahmed reconnaît Mirza Masroor Ahmad, résidant à Londres, comme le 5e calife de Ahmaddiyya, mouvement réformiste et messianiste fondé en Inde en 1889. Il organise des rencontres interreligieuses. Sa communauté, qui condamne ouvertement les attentats commis par des extrémistes, est parfois désignée comme hérétique par les instances musulmanes orthodoxes. Et peut subir de ce fait, dans certains pays, des persécutions.

À Londres, la première mosquée fut construite en 1924. Une nouvel édifice fut construit en Espagne en 1982 : ce fut la première mosquée dans l’Histoire depuis la fin de l’occupation maure, il y a près de 500 années de cela. Tout récemment, la plus grande mosquée de l’Europe de l’Ouest fut construite au Royaume-Uni. En 2008 ont été inaugurées la première mosquée Ahmadiyya de France (à Saint-Prix) et la première à Berlin. En 2019, le 5ème calife inaugura la mosquée Mahdi à Hurtigeim en Alsace.

La communauté est indépendante en matière de finances. La source principale de ses revenus est faite de contributions volontaires venant de ses membres. Aujourd’hui, la majorité des Ahmadis se trouve en Afrique occidentale et orientale et en Inde. En se déployant à travers le monde, la communauté forge « une chaîne d’amour et de fraternité entre les divers peuples. Elle « œuvre avec dévouement et sans relâche pour la réunification de l’Homme ».