Vendredi 26 février 2021, à 19 h sur Zoom, 1ère vidéoconférence de la Diversité Spirituelle (Saison 2), avec Laurent Ladouce, rédacteur, traducteur, conférencier et chercheur free-lance en « diplomatie urbaine » pour l’Église de l’Unification.

« Mon milieu d’origine ne me prédestinait nullement à la vie mystique, explique Laurent Ladouce. Né à Rennes dans un foyer athée, je n’ai pas fréquenté le moindre lieu de culte ni le moindre texte sacré pendant 18 ans. Après une enfance très heureuse, je traversais une adolescence tenaillée par l’angoisse métaphysique. Convaincu qu’après la mort, le néant nous attend, je ne voyais en humain qu’un être « jeté dans le monde », comme dit Heidegger. Seul l’art me reliait à une éternité possible. Je dévorais les grands classiques et voyais dans l’esthétique la seule trace d’immortalité.Je rencontrai l’enseignement du révérend Moon dans ma ville natale. Des conférences sur la providence de Dieu suscitèrent ma conversion. J’eus le sentiment viscéral que Dieu, tout au long de l’histoire, nous retient de tomber dans la perdition. Chaque être humain est d’une valeur infinie à Ses yeux.»

Laurent Ladouce devient alors journaliste puis directeur du Nouvel Espoir, le magazine de ce mouvement en France avant de rejoindre Causa, branche consacrée à la défense des idées du fondateur, le révérend Moon.

Pakxe et Agadez, villes internationales de la paix

Ensuite se sont enchaînées des responsabilités dans différentes entités de l’Église de l’Unification, comme journaliste, traducteur, conférencier, chercheur, etc. En tant que conseil bénévole, il s’investit dans des projets visant à développer une culture de la paix. Le plus ambitieux est le projet Pakxe, présenté au gouvernement laotien et à la diaspora laotienne. Il s’agit de faire de Pakxe, troisième ville du Laos, une ville internationale de la paix.

Un autre projet concerne Agadez, au Niger. Située entre Sahel et Sahara, Agadez est devenue un carrefour, souvent dangereux, pour de nombreux candidats à l’immigration en Europe via la Libye et la Méditerranée. Le défi : établir une paix durable face aux extrémismes, en faisant notamment la promotion de la langue, des arts, de la culture, des valeurs et de l’économie touareg.

En tout, une dizaine de villes sont l’objet de ses recherches sur la diplomatie des villes.

Une lettre quotidienne à sa « chère épouse » disparue

L’autre grande affaire de la vie de Laurent est son histoire d’amour avec son épouse japonaise Shigeko emportée par un cancer en 2011.
Elle lui avait été présentée par Sun Myung Moon, le fondateur de ce mouvement également appelé en France « Association pour l’unification du christianisme mondial ».
Depuis le décès de Shigeko, Laurent lui écrit chaque jour :

«  Je retiens tous les moments divins que le ciel nous a donnés et nous donnera encore. Je suis privilégié d’avoir vécu avec une femme à la fois si simple et si profonde. L’idéal conjugal auquel j’aspire est résumé par Khalil Gibran : « Vous êtres nés ensemble et ensemble vous resterez pour toujours. Vous resterez ensemble quand les blanches ailes de la mort disperseront vos jours. Oui, vous serez ensemble jusque dans la silencieuse mémoire de Dieu ».