Vendredi 23 avril 2021, à 19 h sur Zoom, 3ème vidéoconférence de la Diversité Spirituelle (Saison 2), avec Jean-Luc Maxence. Aujourd’hui âgé de 74 ans, il se présente comme un « mauvais garnement de la Lumière » en habit d’écrivain, de poète, d’éditeur et de psychanalyste. Il dirige actuellement le bimestriel Rebelle(s).

Jean-Luc-Maxence
Jean-Luc-Maxence
Né en 1946, à Paris, dans le sixième arrondissement, Jean-Luc Maxence est l’un des poètes contemporains les plus influents de son temps. Auteur, éditeur et essayiste, il signa depuis 1975 une trentaine d’ouvrages.

Certains de ses essais furent des best-sellers, comme Les secrets de la prophétie de Malachie (Jean-Claude Lattès, plus de 30 000 exemplaires, avec P-J Oswald et Dervy), La Franc-Maçonnerie, Histoire et Dictionnaire, dans la Collection « Bouquins » chez Robert Laffont, Regard critique sur la poésie contemporaine et Jean Grosjean, dans la collection « Poètes d’aujourd’hui (Seghers).

Sans oublier, chez Fleurus, L’anti-psychiatre et le toxicomane qui relate 20 ans d’expérience comme « toxicothérapeute ». Il a en effet dirigé pendant une vingtaine d’années à Paris, avec son épouse, le mythique Centre Didro de prévention et de soin des toxicomanies. Il est par ailleurs président d’honneur de la délégation française de l’Association des psychanalystes européens.

Spiritualité chrétienne puis maçonnique

Initié à la Grande Loge de France en 1996, Jean-Luc Maxence est aussi éditeur de poésies et d’anthologies grâce au Nouvel Athanor, édition qu’il a fondée en 1977. En novembre 2015, il a fondé et dirige toujours aujourd’hui le magazine Rebelle(s), bimestriel édité par sa maison d’édition.

Ne cachant jamais sa spiritualité chrétienne, puis maçonnique, axée sur la défense et l’incarnation d’une fraternité universelle, il poursuivit aussi, en parallèle de ses écrits, une longue carrière de psychanalyste d’inspiration jungienne (il fut analysé par Xavier Audouard, ami proche de Jacques Lacan).

 

À la poursuite de l’individuation

« Au plan de ma spiritualité présente, confie Jean-Luc Maxence, du début de ma vocation de trappiste au fin fond du monastère de Bricquebec (Manche) jusqu’à ma direction actuelle du bimestriel Rebelle(s) diffusé à travers l’Hexagone, je revendique un itinéraire de « barde rebelle » et en habit d’écrivain, de poète, de journaliste parfois.

Je me suis toujours reconnu comme un mauvais garnement de la Lumière, un veilleur, un défenseur du Sacré. Je cible depuis des années ce que Carl Gustav Jung appelle l’individuation.

Ayant suivi une psychanalyse de plusieurs années avec Xavier Audouard, ami et disciple de Jacques Lacan, j’ai pratiqué la psychanalyse en cabinet privé durant des décennies, ciblant le sens caché de mon itinéraire insolite et personnel. »

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